C'est la rentrée ? Je vous souhaitais une bonne rentrée dans mon précédent édito.
Et puis sont arrivées les feuillets des impôts locaux.
Je tiens à vous redire ici qu’une augmentation régulière des taxes est nécessaire. Celle de 2009 a peut- être été un peu brutale mais elle avait pour but d’atténuer le retard accumulé depuis plusieurs années.
Comment peut-on envisager une politique de travaux et d’équipements dont les prix augmentent sensiblement chaque année sans se donner les moyens de les financer ?
Une ménagère dont le budget 'alimentation' était de 250 € en 2001 aurait bien du mal à obtenir les mêmes produits pour le même tarif en 2009.
C’est une évidence !
Il en est de même pour une commune qui se pénalise en maintenant ses taux inchangés.
De plus, une politique fiscale apathique est doublement pénalisée par l’Etat et par le Conseil Général qui appliquent un coefficient réducteur aux subventions demandées par ces collectivités.
Vous comprendrez donc que ces augmentations sont justifiées. Et que, à l’avenir, nous les revaloriserons annuellement à hauteur limite du taux d’inflation sans tenir compte des remarques de quelques esprits chagrins qui préconisent un gel des travaux en période de crise. Car cette solution constitue le meilleur moyen de renforcer les effets de la crise…
L’augmentation sensible de la taxe sur les ordures ménagères vous a été expliquée dans le bulletin municipal N°5.
Aux raisons évoquées s’ajoute la nécessité du lissage des taux entre les communes d’une même structure, comme le prévoit désormais la loi.
Chacun d’entre nous a subi un surcoût de près de 50 %.
Le coût annuel du traitement des ordures s’élève, en moyenne, à 70 € par personne sur la zone communautaire.
Ce qui équivaut à 0,2 € par jour et par personne…
Je crains que l’on ne puisse garantir cette somme pour les années à venir.
Pierre HEINE