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Alérions :
Le lotissement des Alérions fait face à la caserne des pompiers. Un alérion est un aiglon
ou un petit aigle sans bec ni pieds, utilisé en héraldique, que l’on retrouve sur le blason de la
Lorraine. Les historiens pensent que la Maison de Lorraine a adopté cet oiseau, parce que «
alérion » est l’anagramme de « Loreina », ancienne dénomination de notre région.
Anciens Fours à Chaux :
C’est un des axes de sortie du village, en direction de Distroff et l’on
peut voir les vestiges de ces fours à chaux, avec des portes voutées caractéristiques en face du silo EMC2. Ces
fours à chaux furent construits entre 1896 et 1900. Ce n’étaient pas les premiers fours à chaux à Metzervisse car
des chaufourniers sont signalés déjà au XVIIIè siècle dans notre localité. Cette présence s’explique par un site
géologique riche en pierres à chaux qu’on exploitait dans trois carrières où on les extrayait au pic. Nettoyée puis
brisée à la masse, la pierre était mise dans les fours chauffés au bois et au charbon. C’était un métier très
pénible et mal payé, mais qui a fait venir beaucoup d’ouvriers au maximum de l’activité. Cette batterie de 12
fours a été en fonction jusque dans les années 1950.
D’autres fours à chaux étaient situés le long de la D 918, entre la route et la voie ferrée. Ils sont toujours
présents mais ils sont très dégradés et cachés par la végétation.
Arc Mosellan :
c’est l’une des toutes dernières voies qui vient d’être baptisée puisque c’est elle qui dessert la
nouvelle zone commerciale, sur la zone communautaire. Son nom reprend celui de la communauté de communes
qui est à l‘origine de la création de cette zone.
Des noms qui ...
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Zoom ...
De A, comme Alérions à V comme Vieux Moulin, petite
balade par ordre alphabétique dans les rues de notre
commune.
Savez‐vous où se trouve l’impasse des Lilas, la rue de l’Arc mosellan,
celle de la Bibiche ? Pas toujours évident de renseigner le visiteur égaré
ou l’artisan impatient devant son GPS muet… D’autant que notre
commune s’est beaucoup développée ces dernières années, impliquant
la création de nombreuses nouvelles voies. Pour une municipalité, le
choix des noms de rues n’est pas toujours chose aisée : particularisme
local, personnalités vivantes ou décédées, noms d’arbres, de fleurs,…
difficile d’opter entre le trop commun ou le trop original. Depuis 2008,
le conseil municipal a choisi de donner le nom d’habitants de notre commune connus pour leur implication lors
de la Seconde guerre mondiale (Louis‐Eugène Jandik, Elise Hourt), de personnalités lorraines (Jean‐Marie Pelt,
Jean Morette, René Bastien), de champion sportif (Bernard Hinault). Le choix a été plus “classique” pour la rue
de l’Arc Mosellan et l’impasse des Noisetiers.
Voici une liste non exhaustive des rues de Metzervisse dont le nom est porteur d’un peu de géographie, de
culture locale ou d’histoire.
Bibiche :
elle tire son nom du ruisseau qui coule à l’ouest de Metzervisse, qui prend sa
source non loin d’Altroff, sous la forme de fossé de prairies, et qui se jette dans la
Moselle à Basse‐Ham. La Bibiche était même considérée comme frontière linguistique
car au sud de son cours, le dialecte était d’influence française, le francique, alors
qu’au nord, le dialecte était d’influence germanique, l’alémanique.
Boucle Bernard Hinault :
Inauguration en grande pompe
le 18 mai 2012 par Bernard Hinault lui‐même pour cette
rue où se trouvent la future maison de retraite et les
pavillons pour seniors. On ne présente plus Bernard
Hinault, un des anciens sportifs préférés des Français pour
son courage et sa pugnacité. Né en 1954 en Bretagne, il
est le troisième coureur cycliste à avoir remporté à cinq
reprises le Tour de France, après Jacques Anquetil et Eddy
Merckx. En huit participations, il y gagne 28 étapes. Il
compte également à son palmarès un titre de champion
du monde, trois Tours d'Italie et deux Tours d'Espagne.
Surnommé « le Blaireau », il a dominé le sport cycliste
entre 1978 et 1986, remportant 216 victoires.